This article seeks to contribute to a better understanding of the dynamics between monotheistic and polytheistic conceptions in Late Antiquity, in particular in relation to the Hypsistarians. It does so through an analysis of Abraham’s status as a culture hero beyond Jewish and Christian milieus. The article also insists on the fact that one must speak of continuum rather than of polarity between the various theological attitudes. Through a close reading of some essential testimonies, it highlights the fundamental fluidity of traditional categories in the History of Religions, such as monotheism and polytheism, as well as the dialectics between popular religion and that of philosophers, or between universalism and particularism. It also offers a new suggestion about the origin of the puzzling Qur’anic concept of ḥanīf.
La contribution veut contribuer à une meilleure compréhension de la dynamique entre conceptions monothéistes et polythéistes dans l’Antiquité tardive, et en particulier de la secte des Hypsistariens. Elle le fait par le biais de l’analyse du statut d’Abraham, comme héros culturel, dans des milieux ni juifs, ni chrétiens. Elle cherche aussi à montrer qu’entre les diverses attitudes théologiques on observe plus un continuum qu’une polarité. À travers la lecture de quelques témoignages essentiels, elle souligne la fluidité essentielle des catégories usuelles de l’Histoire des Religions, telles que monothéisme et polythéisme, et la dialectique entre religion populaire et religion des philosophes, ainsi qu’entre universalisme et particularisme. Elle s’efforce aussi d’offrir une nouvelle suggestion quant à l’origine du curieux concept coranique de ḥanīf.
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