Afrique subsaharienne; enseignement supérieur; financements publics
Au lendemain des Indépendances, l’enseignement supérieur africain a été considéré comme une voie sûre pour échapper à la pauvreté. Le nombre d’universités africaines est passé de six en 1960 à plus de 200 aujourd’hui. Le contexte général reste toutefois adverse, en particulier depuis le déclin économique amorcé au début des années 1980. Les conséquences des programmes d’ajustement structurel sur l’enseignement en général sont désastreuses. La crise est cependant le reflet de dynamiques tant externes qu’internes.
L’accroissement rapide du nombre d’étudiants, l’explosion démographique, la dépendance intellectuelle et culturelle de l’Occident, la faiblesse des financements publics, la fuite des cerveaux, les problèmes de gestion et d’efficience des institutions, les freins à l’accès des femmes à l’université sont autant de facteurs, d’obstacles ou de défis à relever par l’enseignement supérieur africain pour qu’il ne serve pas qu’une élite minoritaire.
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