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Militer au Hezbollah dans la Banlieue Sud de Beyrouth (2004-2011)

  • Autores: Erminia Chiara Calabrese
  • Directores de la Tesis: Enric Olivé Serret (dir. tes.)
  • Lectura: En la Universitat Rovira i Virgili ( España ) en 2014
  • Idioma: francés
  • Tribunal Calificador de la Tesis: Isabella Camera d'Afflitto (presid.), Fawwaz Traboulsi (secret.), Sabrina Mervin (voc.)
  • Materias:
  • Enlaces
    • Tesis en acceso abierto en: TDX
  • Resumen
    • El Hizbulá libanés irrita, intriga y fascina. Del partido de los mustada'afin (sin poder) de las regiones rurales y urbanas de la Bekaa y del sur del Líbano al de los olvidados de las barriadas sur de Beirut, siempre dentro de los límites de la comunidad chií, Hizbulá representa hoy un papel central en el seno del sistema político libanés, e incluso a escala regional. Apoyándose en la identidad confesional y valorizándola para así estructurar una sociedad que califican «de resistencia», Hizbulá es actualmente, junto con el movimiento Amal, uno de los principales representantes de la comunidad chií libanesa. A través de la reconstitución de las historias de las mujeres y los hombres que, en un momento determinado de sus vidas, decidieron afiliarse a Hizbulá, esta tesis trata de la militancia en dicho partido en las barriadas sur de Beirut. Este trabajo examina la pluralidad de formas de esta militancia y su especificidad mediante el análisis de las trayectorias de los militantes. Acercándose al partido a partir de los militantes la presente tesis pretende comprender cómo ¿ más bien que porqué ¿ se produce la adhesión a Hizbulá y, de forma más general, de qué manera el sistema político libanés da cuenta de las movilizaciones políticas. Hasta presente, la gran mayoría de la producción científica sobre Hizbulá se ha consagrado sustancialmente a la historia cronológica del partido y a su lugar en el sistema político libanés, a su «libanización» y a su peso creciente en el ámbito nacional, regional e internacional. Estos enfoques macrosociológicos, salvo raras excepciones, nos hablan poco acerca de los militantes y de la militancia partisana. El presente trabajo se propone arrojar una nueva luz sobre Hizbulá desplazando el foco de atención hacia quienes constituyen la base del partido: los militantes. Esta investigación se apoya en un trabajo de campo efectuado en las barriadas sur de Beirut entre 2005 y 2011, que comprende entrevistas cualitativas y conversaciones con más de cien militantes y cargos del partido. Según este planteamiento Hizbulá no se reduce a su consejo ejecutivo principal y a su expresión oficial, sino que también se compone del conjunto de los militantes quienes, sin oponerse a la dirección del partido, ofrecen una representación mucho más profunda de su realidad. La hipótesis que avanzamos en este trabajo es que la capacidad movilizadora de Hizbulá no se encuentra en su discurso y sus decisiones políticas, ni tampoco en los mecanismos institucionales en los que participa. Hizbulá funciona como una «sociedad» que se rige internamente a través de una sociabilidad y unas relaciones de poder muy sólidas: unas prácticas de movilización que afectan a la educación o al movimiento scout a la vez que a los servicios sociales, la vida cultural, la planificación y gestión urbanas o la lucha armada, abarcando así la totalidad de los aspectos de la vida social. Este trabajo se propone asimismo deconstruir la imagen que asocia sistemáticamente la pertenencia a la comunidad chií con la adhesión a Hizbulá. Para no quedarnos en esta idea de un proceso mecánico de adhesión de la comunidad chií a Hizbulá, lo que pretendemos explorar es el trabajo concreto de movilización política, evaluando su eficacia (y su ineficacia)en ciertos contextos sociales concretos. La adhesión a Hizbulá representa una opción política que, en efecto, encuentra sus fuentes en parte en la institución del partido así como en las prácticas que promueve. Le Hezbollah libanais irrite, intrigue et fascine. Du parti des mustada’afin (sans pouvoir) des régions rurales et urbaines de la Bekaa et du Sud Liban a celui des négligés de la banlieue sud, toujours dans les limites de la communauté chiite, aujourd’hui le Hezbollah joue un rôle centrale au sein du système politique libanais et même au niveau régional. En s’appuyant sur l’identité confessionnelle et la valorisant pour structurer une société dite « de la résistance », le Hezbollah est aujourd’hui, avec le mouvement Amal, un des principaux représentants de la communauté chiite libanaise. Retraçant les histoires des femmes et des hommes qui, à un certain moment de leur vie, ont décidé de s’engager au Hezbollah, cette thèse porte sur la militance dans ce parti dans la banlieue sud de Beyrouth. Elle interroge les formes plurielles de cet engagement et ses spécificités à travers une analyse des trajectoires militantes. En appréhendant le parti à partir de ses militants et adhérents, cette thèse vise à comprendre comment, plutôt que pourquoi, se fait l’engagement au Hezbollah et, plus généralement, comment le système politique libanais rend-il compte des mobilisations politiques. L’essentiel de la production scientifique sur le Hezbollah a principalement été consacrée, jusqu'à maintenant à l’histoire évènementielle du parti, à sa place dans le système politique libanais, à sa « libanisation » et à son poids croissant sur les scènes nationale, régionale et internationale. Ces approches, les plus souvent macrosociologiques, nous renseignent peu sur les militants et la militance partisane. Ce travail se propose de donner un nouvel éclairage sur le Hezbollah en déplaçant la focale sur ceux qui font la base du parti : les militant. Cette recherche se base sur un travail de terrain effectué dans la banlieue sud de Beyrouth entre 2005 et 2011, avec des entretiens qualitatives et des conversations auprès de plus de cent militants et cadres du parti. Selon cette approche le Hezbollah ne se réduit pas a son conseil exécutif principale et a son expression officielle mais il est aussi l’ensemble de ses militants qui, s’ils ne s’opposent pas à la direction du parti, représentent bien plus profondément la réalité du Hezbollah. Ce changement de perspective explique que je procéderai a l’analyse de la « société partisane » pour remonter progressivement vers la direction du parti, ce qui permettra d’interroger l’investissement dans le parti et le travail social d’ajustement auquel ce parti a du procéder afin de s’adapter aux exigences et aux règles de fonctionnement du milieu ou il s’est installé. L’hypothèse que j’avance dans ce travail est que la force mobilisatrice du Hezbollah se trouve ailleurs que dans son discours et ses décisions politiques, et dans les mécanismes institutionnels auxquels il participe. Le Hezbollah fonctionne comme une « société parallèle » régie a l’intérieur par des rapports de pouvoir et de sociabilités très solides : des pratiques de mobilisations qui concernent aussi bien l’éducation et le scoutisme que les services sociaux, la vie culturelle, la gestion, la planification urbaine et la lutte armée. Cette recherche s’inscrit de manière globale au croisement de la sociologie de l’engagement et de celle des mobilisations. Il s’agit de comprendre comment s’effectuent les investissements dans le Hezbollah? Quels sont les facteurs de socialisation politique qui signent l’entrée dans l’espace partisan? Comment, plutôt que pourquoi, des individus s’engagent dans le parti? Comment l’organisation partisane conçoit -t-elle l’engagement, et comment en revanche ce modèle du « bon militant » diffusé par le parti est-il adopté a son tour sur le terrain? L’étude de l’engagement avec ses formes plurielles impliquerait aussi une remise en cause de l’analyse d’un parti politique comme un tout homogène, mais comme un corps politique continuellement façonné dans son interaction avec son environnement Ce travail se propose aussi de déconstruire l’image qui associe souvent de manière systématique l’expérience vécue comme membres de la communauté chiite à une adhésion au Hezbollah. Pour ne pas en rester à cette idée d’un processus mécanique d’adhésion de la communauté chiite au Hezbollah, c’est le travail concret de mobilisation politique que je cherche à explorer, en évaluant son efficacité (c’est-à-dire aussi son inefficacité) dans des contextes sociaux particuliers. L’engagement au Hezbollah reste un choix politique qui trouve en effet en partie sa source dans l’institution partisane et dans les pratiques qu’elle promeut.


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