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Resumen de Mythologies de Mordred en Occident

Camille Apollonia Narducci

  • español

    Los orígenes de Mordred no están claros, y en ocasiones son contradictorios, tan grande es la falta de unidad en los destinos narratológicos de este caballero del ciclo artúrico. Para las crónicas galesas, escritas en el siglo X, se trata de "Medrawt", que murió en la batalla de Camlann. En el siglo XII, se convirtió en “Mordret”, caballero del rey y sobrino de éste, al cual usurpó el trono. Entre los siglos XIII y XV, volvió el bastardo incestuoso de Arturo, el despreciado amante de Ginebra y el parricidio.

    Si estas líneas sugieren un arraigo del personaje en el Mal, entre el siglo X y el XX, sigue siendo menor. Sólo es útil para desenredar las ramas artúricas, y queda relegado aun secundo plano, ignorando las virtudes caballerescas y el amor cortés. En cada época, su papel está orientado a encarnar mejor los males contemporáneos.

    Este trabajo analiza las evoluciones mordretianas a lo largo de los siglos y en varioscampos político-lingüísticos. Estudiaremos las remanencias del personaje de acuerdo con las transferencias orquestadas desde otros personajes arturianos primero, luego con unfondo más amplio.

    Tanto a nivel del corpus medieval como del corpus moderno, este estudio se interesa por las modificaciones estructurales del simbolismo mordretiano. Vinculado al Mal durante un período cristianizado, metaforiza únicamente al Otro, peligroso ya no por su estigma, sino sólo por sus diferentes características. Aparece entonces una revalorización victimizante del personaje quien pasa a ser el centro de un pathos simpático.

    Lejos de convertirlo en algo repulsivo, esta línea emergente revela un estado de civilización. La identificación con Mordred corresponde con un patrón mítico, una fábulasobre el ethos empático que transforma nuestra relación con nosotros mismos y con los demás

  • français

    Les origines de Mordred sont floues, et parfois contradictoires entre elles, tant estgrande l’absence d’unité dans les destins narratologiques de ce chevalier du cycle arthurien. Pour les chroniques galloises, rédigées au plus tard au Xe siècle, il est « Medrawt », mort à la bataille de Camlann. Au XIIe siècle, il évolue en « Mordret », chevalier du roi et neveu de celui-ci, dont il usurpe le trône. Entre les XIIIe et XVe siècles, il devient le bâtard incestueux d’Arthur, l’amoureux éconduit de Guenièvre, et parricide.

    Si ces strates suggèrent un enracinement du personnage dans le Mal, entre le Xe et le XXe siècle, il reste mineur. Il n’a d’utilité que pour le dénouement des branches arthuriennes, et n’occupe que le second plan, ignorant les vertus chevaleresques et l’amour courtois. A chaque époque, son rôle est orienté pour mieux incarner les maux contemporains.

    Ce travail analyse les évolutions mordretiennes au cours des siècles et dans plusieurs domaines politico-linguistiques. Les rémanences du personnage sont étudiées selon les transferts orchestrés depuis d’autres personnages arthuriens d’abord, puis avec un fonds de topoï plus large.

    Tant au niveau du corpus médiéval que du corpus moderne, cette étude s’intéresse aux modifications structurelles de la symbolique mordretienne. Lié au Mal pour une période christianisée, il ne métaphorise plus que l’Autre, dangereux non plus par son stigmate, mais seulement pour ses caractéristiques différentes. Apparaît alors une revalorisation victimisante du personnage, qui suscite la sympathie.

    Loin d’en faire un repoussoir, cette ligne directrice émergente révèle un état civilisationnel. L’identification à Mordred correspond à un schéma mythique, à une fable sur l’ethos empathique transformant notre rapport à nous-mêmes et aux autres


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