Yves Matheron, Marie Hélène Salin
Les pratiques ostensives dans l'enseignement des mathématiques sont l'objet de divers types d'analyses et de commentaires :
dénoncées par un psychologue comme Aebli (1951), par certains chercheurs en sciences de l'éducation (Altet, 1994), ou didacticiens (Ratsimba-Rajohn, 1992), elles font actuellement l'objet d'études en didactique des mathématiques qui tendent, dans le cadre de la Théorie des situations didactiques, à expliquer leur persistance et, dans le cadre de la Théorie anthropologique du didactique, à décrire leurs fonctions et les moyens qu'elles mettent en oeuvre. Après avoir précisé ce que l'on entend par « pratiques ostensives », l'article présente certains résultats montrant le jeu entre ostension et mémoire, ainsi que les fonctions que ce jeu permet d'assurer au sein du processus d'enseignement. Il indique en conclusion un point de départ afin de poursuivre l'analyse, dans une perspective comparatiste, pour des didactiques d'autres savoirs.
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