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Effet de la lexicalité chez des faibles et très faibles lecteurs comparativement à des normolecteurs de même âge et de même niveau de lecture

  • Autores: Marc Delahaie, Liliane Sprenger-Charolles, Willy Serniclaes
  • Localización: Année psychologique, ISSN 0003-5033, Vol. 107, Nº. 3, 2007, págs. 361-396
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • English

      The main objective of this study was to compare the reading performance of dyslexics and "garden variety" impaired readers, for whom the traditional exclusionary criteria were not taken into account (cognitive level in particular) and who were selected according to a less severe criterion (1 SD below the norm rather than 1.65 SD) in order to find out whether the differences are only quantitative. For this purpose, we examined the lexicality effect, which, according to the literature, is the one that best differentiates dyslexics from average readers. One hundred and ninety-one children were tested in first grade (G1) and then again in second grade (G2). Their performance on regular words matched with pseudowords was assessed in the middle of G1 and in G2; their performance on irregular words also matched with pseudowords was assessed in G2. The reading scores of the 167 chronological-age controls (CAC : within 1 SD the mean of the entire population in G2, or above) were compared with those of the 24 same-chronological-age impaired readers (-1 or more SDs below the mean), including 8 poor readers (-1 to -1.65 SDs below) and 16 very poor readers (more than -1.65 SDs below). They were also compared with the scores of the 24 same-reading-level impaired readers, on the basis of the G2 reading scores of the 24 impaired readers and the G1 reading scores of the 167 reading-level controls (RLC). Our two main hypothesis were (1) compared to CACs, the reading deficit of impaired readers, no matter how severe, should show up more in pseudoword reading than in word reading, and (2) compared to RLCs, only a deficit on pseudoword reading should appear, again, whatever the severity of the impaired readers¿ deficit. For regular-word and pseudoword reading, the comparison with same-chronological-age children indicated that the improvement between G1 and G2 was not as great on pseudowords as on words for the very poor and poor readers, but not for the CACs; the comparison between same-reading-level children indicated that the G2 scores of the very poor readers were below those of the RLC¿s G1 scores only for pseudowords, with the poor readers¿ G2 scores being above those of the RLC¿s G1 scores only for regular words. These findings are consistent with both of our hypotheses, but not those resulting from the comparison between irregular words and pseudowords, which was based only on the scores of G2 children. Indeed, the lexicality effect only hindered irregular-word reading and was stronger among CACs. Apart from this last result, for which we propose an interpretation, the other results indicate that, like dyslexics, poor readers do not perform well when they cannot rely on their lexical knowledge. They also suggest that the differences between poor and very poor readers are in fact mainly quantitative, although this claim must be interpreted with caution because similar surface deficits can have different causes.

    • français

      L' objectif principal de l' étude était de vérifier s' il y a uniquement des différences quantitatives entre les performances lexiques des dyslexiques et celles de mauvais lecteurs « tout venant », pour lesquels les critères d' exclusion classiques ne sont pas pris en compte (niveau cognitif, en particulier), et qui sont sélectionnés en fonction de critères d' inclusion moins sévères (à partir de 1ET de la norme, contre 1,65 pour les dyslexiques). À cette fin, nous avons examiné les effets de lexicalité qui, d' après la littérature, sont ceux qui différencient le mieux les dyslexiques des normolecteurs. Les enfants (191) ont eu à lire des mots réguliers appariés à des pseudomots en milieu de CP et de CE1 ainsi que des mots irréguliers également appariés à des pseudomots en CE1. Les performances des 167 normolecteurs de la cohorte (scores à plus de -1ET de ceux de l' ensemble de la population en CE1) ont été comparées à celles des 24 mauvais lecteurs de même âge (scores inférieurs à -1ET : 8 faibles lecteurs et 16 très faibles lecteurs, scores supérieurs ou inférieurs à -1,65ET, respectivement) et de même niveau de lecture (mauvais lecteurs de CE1 vs. normolecteurs de CP). Nos deux principales hypothèses étaient : (1) par rapport aux normolecteurs de même âge, le déficit lexique des mauvais lecteurs, quel que soit son degré de sévérité, devrait se manifester plus fortement en lecture de pseudomots qu' en lecture de mots ; (2) par rapport aux normolecteurs de même niveau de lecture, ce déficit devrait être le seul à ressortir, toujours quelle que soit la sévérité du déficit lexique des mauvais lecteurs. Pour la lecture de mots réguliers et de pseudomots, la comparaison entre enfants de même âge signale une moins forte amélioration des scores entre le CP et le CE1 pour les pseudomots que pour les mots chez les très faibles lecteurs, tout comme chez les faibles lecteurs, pas chez les normolecteurs. D' autre part, dans la comparaison entre enfants de même niveau de lecture, les scores des très faibles lecteurs de CE1 sont inférieurs à ceux de normolecteurs de CP uniquement en lecture de pseudomots, les scores des faibles lecteurs de CE1 étant supérieurs à ceux des normolecteurs de CP uniquement en lecture de mots. Ces résultats sont conformes à nos hypothèses, pas ceux de la comparaison entre mots irréguliers et pseudomots, qui n' ont porté que sur les enfants les plus âgés (CE1). En effet, l' effet de la lexicalité -au détriment des mots irréguliers- est plus fort chez les normolecteurs. En dehors de ce dernier résultat, pour lequel nous proposons une interprétation, les autres résultats indiquent que, comme les dyslexiques, les performances des mauvais lecteurs sont déficitaires quand ils ne peuvent pas s' appuyer sur leurs connaissances lexicales pour lire. Ils suggèrent également que les différences entre faibles et très faibles lecteurs sont principalement quantitatives, ce qui doit toutefois s' interpréter avec précaution : en effet une même manifestation de surface d' un déficit peut ne pas avoir la même origine.


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