Resumen de Distinction entre monde réel et imaginaire en images
- English
The present study focuses on the ability of preschool children to differentiate real world from imaginary world as depicted in pictures. A first experiment shows that this ability develops between 3 and 5 years with a sharp increase in performance during the fourth year. This ability appers to be correlated with grammatical and lexical capacities to tell what happens in a cartoon, especially concerning the mental states of the figures. In a second experiment, children were proposed a verbal propping up underlining the protagonist's false belief. Results show that the propping up improves significantly the performance tested with pictures only for children aged 4 years. Taken together, the findings suggest that the development of the iconic capacity to differentiate real from imaginary word corresponds to the development of metacognitive abilities. It is suggested that the efficiency of the propping up depends on the level of the metarepresentational abilities.
- français
La recherche porte sur l'aptitude à distinguer le réel de l'imaginaire dans les images chez les enfants d'âge préscolaire. Une première expérience montre que cette aptitude se développe entre 3 et 5 ans avec une brusque augmentation des performances au cours de la quatrième année. Elle montre également que cette aptitude est corrélée avec les compétences linguistiques que les enfants mobilisent dans leur récit d'un dessin animé : aspects grammatical et lexical (en particulier avec le langage des états mentaux : perceptions et cognitions). Dans une seconde expérience, les enfants bénéficient d'un étayage verbal de l'adulte qui explicite l'ignorance et les fausses croyances du protagoniste de l'action. Les résultats montrent que cet étayage améliore significativement les performances au test des images des seuls enfants de 4 ans. L'ensemble des résultats suggère que le développement de cette compétence iconique correspond au développement des compétences métacognitives et il suggère que l'efficacité de l'étayage dépend du niveau des compétences métareprésentationnelles des enfants auxquels il s'adresse.
