The article investigates the reasons why, unlike most of the other translators, Roselyne Dupont-Roc and Jean Lallot translate the word “mimèsis” as “représentation” and not as “imitation”. Irrespective of the technical aspects they mention, a powerful philosophical thesis underlies this choice, which makes them refer Aristotle’s conception of mimèsis to an idea of creativity. Such a conception seems, however, to owe more to the categories of Kantian aesthetics than to Aristotle’s poetics.
L’article examine les raisons pour lesquelles, à la différence de la majorité des autres traducteurs, Roselyne Dupont-Roc et Jean Lallot traduisent le mot « mimèsis » par « représentation » et non par « imitation ». Indépendamment des aspects techniques qu’ils invoquent, ce choix est sous-tendu par une thèse philosophique forte, qui les incite à renvoyer la conception aristotélicienne de la mimèsis à une idée de créativité. Une telle conception semble toutefois plus redevable aux catégories de l’esthétique kantienne qu’aux catégories de la poétique aristotélicienne.
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