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Resumen de La phrase: de la maitrise de ses conventions graphiques à sa pertinence cognitive

Florence Chenu, Émilie Ailhaud

  • English

    The teaching of punctuation, which is closely related to the understanding of the concept of “sentence” is a tricky aspect of the teaching of writing. Indeed, the graphic conventions are not mastered at the beginning of junior high school, and regarding the segmentation of a text, the notion of syntactic sentence can better reflect students’ writing. Despite typographical difficulties, it is possible that the sentence, with its syntactical or graphical definition, might well be the planning unit when writing texts. The question then arises of the relationships between the mastery of conventional markings of sentences and their relevance at the cognitive level. We studied these two aspects in a developmental perspective: we gathered and analyzed a narrative and an expository text from 40 5th grade students, 40 7th graders and 40 9th graders. Errors in punctuation marks decrease with grade level. Planning units are also changing with grade level: 5th graders use long pauses at the beginning of clauses but short pauses at the beginning of graphic sentence, while 7th and 9th graders essentially show long pauses at the beginning of syntactic sentence. “Clause by clause” planning, typical of 5th graders, is particularly present in students using punctuation marks in a nonstandard way. The use of the notion of syntactic sentence when teaching therefore seems particularly interesting for two reasons: first, because its definition is clearer than that of sentence, and second because it is relevant from a cognitive point of view, as it becomes a planning unit through grade level. Connectors and punctuation marks in their diversity can then be discussed in order to find the best connection between two syntactic sentences, the concept of graphic sentence could be brought afterwards.

  • français

    L’enseignement de la ponctuation, étroitement lié à la compréhension de la notion de « phrase », est un aspect délicat de la didactique de l’écrit. En effet, les conventions graphiques ne sont pas encore maitrisées à l’entrée en collège, et du point de vue de la segmentation du texte, la notion de phrase syntaxique permet de mieux rendre compte des écrits des élèves. Cependant, malgré les difficultés typographiques, il est possible que la phrase, syntaxique ou graphique, soit bien l’unité de planification lors de l’écriture d’un texte. La question se pose alors du rapport entre la maitrise de l’ensemble des conventions liées à la phrase et la pertinence de celle-ci d’un point de vue cognitif. Nous avons étudié ces deux aspects d’un point de vue développemental : les textes analysés sont des textes expositifs et narratifs composés par 40 élèves de CM2, 40 élèves de 5e et 40 élèves de 3e. Les erreurs liées aux marques de ponctuation diminuent avec le niveau scolaire. Les unités de planification évoluent également avec le niveau scolaire : les élèves de CM2 font plutôt des pauses longues en début de clauses mais des pauses courtes en début de phrase graphique, alors que les élèves de 5e et de 3e font essentiellement des pauses longues en début de phrase syntaxique. La planification « clause par clause », typique des CM2, est plus particulièrement présente chez les élèves utilisant les marques de ponctuation de façon non standard. L’utilisation de la phrase syntaxique lors de l’enseignement nous semble donc particulièrement intéressante à deux égards : d’une part car sa définition est claire, d’autre part car elle est pertinente d’un point de vue cognitif, puisqu’elle devient une unité de planification. Les connecteurs et marques de ponctuation dans leur diversité peuvent ensuite être discutés afin de trouver la meilleure marque de liaison entre deux phrases syntaxiques, la notion de phrase graphique émergeant par la suite.


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