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Resumen de Aux origines du Conseil national des programmes (1983-1990): Aux origines du ConsInstruments et acteurs d’une nouvelle gouvernance des contenus d’enseignements

Lydie Heurdier, Pierre Clément

  • English

    The creation of the National Program Council (NPC) in 1990 marks a double break in the history of education program reforms. The first relates to the temporality and institutional framework of program transformations: the NPC is the instrument of a coordinated, global and simultaneous reform of all disciplines according to common and transversally applicable principles. The second is a change in the balance of power between the players involved in the reforms: the creation of the NPC results in the fact that the General Inspectorate and associations of specialists were put aside for the benefit of the NPC, the minister's office and the educational departments of the ministry . To explain this double break, this article studies the mechanisms of legitimation, commissions and reports, as well as the individual and collective players who led to the creation of the NPC. It demonstrates what the symbolic effectiveness of these schemes owes to their systemic and global approach of contents, to the strong political support they receive, to their openness to players usually excluded from the debate on programs and to the mobilization of scientific legitimacy in competition with pedagogical and disciplinary legitimacy. Finally, this article shows the contradictions of a system oscillating between autonomy and political exploitation of scientific legitimacy and their consequences on the future NPC.

  • français

    La création du Conseil national des programmes (CNP) en 1990 marque une double rupture dans l’histoire des réformes des programmes scolaires. La première tient à la temporalité et au cadre institutionnel des transformations des programmes : le CNP est l’instrument d’une réforme coordonnée, globale et simultanée de l’ensemble des disciplines en fonction de principes communs et applicables de manière transversale. La seconde tient à une modification des rapports de force entre les acteurs des réformes : la création du CNP se traduit par le dessaisissement de l’Inspection générale et des associations de spécialistes au profit du CNP, du cabinet du ministre et des directions pédagogiques du ministère. Pour expliquer cette double rupture, cet article étudie les dispositifs de légitimation, commissions et rapports, ainsi que les acteurs, individuels et collectifs, ayant présidé à la création du CNP. Il montre ce que l’efficacité symbolique de ces dispositifs doit à leur approche systémique et globale des contenus, au soutien politique fort dont ils bénéficient, à leur ouverture à des acteurs d’ordinaire exclus du débat sur les programmes et à la mobilisation de la légitimité scientifique venant concurrencer la légitimité pédagogique et disciplinaire. Il met enfin au jour les contradictions d’un dispositif oscillant entre autonomie et instrumentalisation politique de la légitimité scientifique et leurs conséquences sur le futur CNP.


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