Les langues vívantes pouvant s'acquérir hors ínstitution scolaíre, la question de la " naturalísatíon " de leur enseígnement/apprentíssage hante la réflexíon occídentale au moíns depuis que la notíon de loi de la nature s'est ímposée dans les sciences. La plupart des travaux . actuels qui s'appuient sur les neuro-sciences et sur les sciences cognitíves semblent partager cette croyance : la connaissance des processus (neuro-biologiques ou psycho-linguistiques) par lesquels on apprend " naturellement " une langue est le seul fondement possible de toute didactique des langues quelque peu scientifique. Henri Besse montre en quoi cette position releve d'une épistémologie datée (celle d'un positivisme logique ou expérimental) et rappelle d'autre part que tout apprentissage d'une langue, fút-il réputé naturel, met en jeu des interactions qui sont d'une facon ou d'une .autre enseignantes, avec ce que cela implique d'intentionnalíté socio-culturellement et historiquement située.
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