The various modes of proximity are frequently apprehended through objective measurement models. However, in their early works, scholars of the Proximity school also emphasized the subjective nature of proximity: this initial insight has progressively lost ground in recent research works. Our purpose in this paper is to revisit this subjective dimension, using a qualitative research. We have interviewed actors involved in five telemedicine projects developed in Auvergne-Rhône-Alpes area. The main theoretical contribution of our research is to reveal how the subjective dimension of proximity shapes every of its modes, although in a dual and ambivalent manner. We evidenced that this subjective construct of proximity combined with the ambivalence of expressions generates the sense of a “global” proximity. We therefore advocate for a redefinition of proximity as a global compounded notion contrary to previous views articulating multiple modes of proximities.
La proximité se définit par diverses dimensions mesurables objectivement. Bien que l’école de la proximité ait, dès sa création, insisté sur le caractère à la fois objectif et subjectif de la proximité, force est de constater que les dimensions subjectives ont été délaissées au fil des travaux. L’objet de cet article est de réinterroger cette part subjective. Pour ce faire, les auteurs s’appuient sur une analyse qualitative, fondée sur des entretiens semi-directifs menés auprès d’acteurs impliqués dans des projets de télémédecine. Au plan théorique, les résultats montrent qu’une part subjective de la proximité s’exprime dans toutes les dimensions jusque-là recensées et qu’elle revêt, en outre, un caractère ambivalent. La dimension subjective combinée à l’ambivalence génèrent un sentiment « global » de proximité.
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