Les questions écrites résultent d’un jeu complexe d’écriture : l’élu peut être l’auteur officiel et unique qui cherche à obtenir de précieuses informations dans le cadre de ses fonctions ou bien le relais des aspirations d’un auteur officieux qui se cache derrière un « prête-nom » parlementaire. Dans toutes ces hypothèses, les questions écrites servent d’outil d’information à destination, soit de l’élu et de la société civile, soit du Gouvernement qui se trouve interpellé par des acteurs innommés. Ainsi la réponse importe-t-elle moins que la question qui sert à faire pression sur le pouvoir exécutif et à l’informer de l’état d’une partie de l’opinion publique. Se posent ainsi de nombreuses questions déontologiques découlant de l’instrumentalisation des questions écrites par les lobbies et de l’opacité des relations entre eux et les parlementaires.
Written questions involve a complex writing game: the elected representative may be the official and sole author who seeks to obtain valuable information within the scope of their duties, or indeed they may be relaying the aspirations of an unofficial author hiding behind a parliamentary "nominee". In all these cases, written questions serve as an information tool, either for the elected representative and civil society, or for the government, which is questioned by unnamed stakeholders. As such, the answer is less important than the question, which serves to put pressure on the executive and to inform it of the state of certain public opinion. This raises numerous ethical questions arising from the use of written questions by lobbies and the opacity of relations between them and parliamentarians.
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