Dans une restitution d’histoire à laquelle participent des enfants francophones et italophones de 4 à 10 ans, on observe la production de leurs formes passives, reprises et introduites. Si la plupart des passifs produits par les francophones sont des passifs d’état, les passifs des italophones commencent à exprimer à partir de 8 ans une interprétation processive du fait de l’emploi de certains auxiliaires et des temps appropriés. Les passifs canoniques sont les moins fréquents dans les deux langues tandis que les passifs pronominaux et les formes en il y a / c’è sont les plus fréquents. D’une façon générale, avant 8 ans, les enfants ne parviennent pas à réconcilier le rôle agentif du complément d’agent avec un sémantisme passif.
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