Cet article aborde certaines représentations des femmes dans la comédie brésilienne contemporaine grand public. À partir d’un panorama des films de ce genre produits entre 2002 et 2019, nous nous concentrerons sur la trilogie De pernas pro ar (2010, 2012 et 2019), expressions du travail des femmes sous l’influence du post-féminisme néolibéral et de son inhérente contrepartie : le travail méprisé socialement de l’employée domestique, persistance coloniale indélébile. Nous observerons également dans ces films une approche inédite de la sexualité, encourageant l’usage d’objets sexuels.
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