There are many existing projects aiming to collect, digitize, analyze and share language data. However, there is only a small amount of data for service or professional interactions, for automatized or standardized language (e.g. voicemail, public announcements) and for urban and other professional uses of written language (e.g. information, signposts, etc.). These types of language use are precisely what people in a state of language insecurity, whether migrants or native speakers, have to deal with on a daily basis. This article looks first at the sociolinguistic issues surrounding data collection before going on to describe the actual use of these data for learning French in the context of integration.
De multiples initiatives sont prises aujourd’hui pour collecter, informatiser, exploiter et partager les données en langues. Cependant, il n’existe que peu de données d’interactions transactionnelles, professionnelles mais également de productions orales automatisées ou standardisées (boîtes vocales ou annonces publiques par exemple) et d’écrits urbains et professionnels (indications, panneaux, etc.). Or, c’est cette réalité sociolinguistique que vivent les personnes en insécurité langagière, migrants ou natifs. Cet article propose, dans un premier temps, de rendre compte de la démarche sociolinguistique de constitution de ces données. Nous nous interrogerons, dans un deuxième temps, sur les implications liées à l’utilisation effective de ces données à des fins d’apprentissage du FLI.
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