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La genèse de la traduction collaborative des Cahiers de Malte Laurids Brigge par Rainer Maria Rilke et Maurice Betz

    1. [1] University of Strasbourg

      University of Strasbourg

      Arrondissement de Strasbourg-Ville, Francia

  • Localización: TTR: Traduction, terminologie, rédaction, ISSN 0835-8443, Vol. 36, Nº. 2, 2023, págs. 123-155
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Rainer Maria Rilke (1875-1926), born in Prague under the Austro-Hungarian Empire, grew up in a multilingual and multicultural environment, learned several languages in the course of his life and transformed them, through his literary creations, into a poetic idiom. His parallel bilingual creations, such as “Füllhorn” and “Corne d’abondance,” show his ability to write in German and French, a talent that also led him to actively collaborate on the French translation of his Aufzeichnugen des Malte Laurids Brigge [Notebooks of Malte Laurids Brigge] (1904-1910). Published in 1926 in Paris, this translation was undertaken between 1923 and 1925 by the Alsatian writer Maurice Betz and was based on a genuine dialogue between the two poets, as evidenced not only by their correspondence, but also by the book Rilke vivant (Paris, 1937) that Betz published as a tribute to the author of the Aufzeichnungen.

      Preserved in the archives of the Maurice Betz collection of the Bibliothèque municipale de Colmar (France), two manuscripts enable us to study the genesis of this collaborative translation. On the one hand, the manuscript entitled Remarques à la suite de la traduction des « Cahiers de M.L.B. » presents an auctorial revision of Maurice Betz’s (lost) translation manuscript: Rilke questions certain translational choices made by Betz, while elucidating the original meanings of the source text, before proposing translation variants that reveal the main characteristics of his poetics. On the other hand, the manuscript of a complete self-translation of the song at the end of the Notebooks reveals the stylistic aspects of Rilke’s poetic transposition, which corresponds to a translingual genesis.

    • français

      Rainer Maria Rilke (1875-1926), écrivain né à Prague sous l’Empire austro-hongrois, grandit dans un environnement multilingue et multiculturel, apprit plusieurs langues au cours de sa vie, et les transforma, à travers ses créations littéraires, en un idiome poétique. Ses créations poétiques bilingues, telles que « Füllhorn » et « Corne d’abondance », témoignent de son art d’écrire en allemand et en français, talent qui le conduit également à collaborer activement à la traduction française de ses Aufzeichnungen des Malte Laurids Brigge [Cahiers de Malte Laurids Brigge] (1904-1910). Publiée en 1926 à Paris, cette traduction est entreprise entre 1923 et 1925 par l’écrivain alsacien Maurice Betz, et s’appuie sur un véritable dialogue entre les deux poètes, comme en témoignent non seulement leur correspondance, mais aussi l’ouvrage Rilke vivant (Paris, 1937), que Betz publie en hommage à l’auteur des Cahiers.

      Conservés dans les archives du fonds Maurice Betz de la Bibliothèque municipale de Colmar (France), deux manuscrits permettent d’étudier la genèse de cette traduction collaborative. D’une part, le manuscrit intitulé Remarques à la suite de la traduction des « Cahiers de M.L.B. » présente une révision auctoriale du manuscrit de traduction (perdu) de Maurice Betz : Rilke y questionne certains choix traductifs de Betz, tout en élucidant les significations originelles du texte source, avant de proposer des variantes de traduction révélant les principales caractéristiques de sa poétique. D’autre part, le manuscrit d’une autotraduction complète de la « Chanson » figurant à la fin des Cahiers dévoile les aspects stylistiques de la transposition poétique rilkéenne, qui correspond à une genèse translingue.


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