Le topos du locus horribilis a toujours été défini comme l’inversion du locus amoenus, et cela explique le faible intérêt qu’il a suscité jusqu’à présent. Les contributions de ce volume analysent non seulement les lieux horribles de la tradition culturelle, mais aussi ceux qui deviennent hostiles de par la relation que l’homme construit avec eux. Ainsi, à travers les parages légendaires du Moyen Âge, la géographie imaginaire rabelaisienne, les grottes et les mines des Lumières, les espaces de souffrance intérieure, de crime ou de dépaysement des récits contemporains, le topos originel devient l’expression d’un drame ou d’une tension qui touche aussi bien l’univers de la fiction que le procès même de l’écriture.
págs. 17-30
págs. 31-48
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págs. 67-90
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La poétique de l espace dans l oeuvre de Lionel Ray: entre l incessante mémoire et l abîme du blanc
págs. 189-202
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