Ha sido reseñado en:
Des origines du théâtre de Michèle Fabien
Çédille: Revista de Estudios Franceses, ISSN-e 1699-4949, Nº. 11, 2015, págs. 561-566
L’écriture de Michèle Fabien (1945-1999) s’enracine dans la dynamique intellectuelle et culturelle des années 1960/70, tout en se plongeant dans les enjeux et questionnements de la belgitude et du Nouveau Théâtre. Son itinéraire passe de la recherche littéraire et de la dramaturgie à l’adaptation théâtrale comme réécriture puis à l’écriture personnelle, voire à la mise en scène, dans le cadre du rôle majeur qu’elle joue de plus en plus aux côtés de Marc Liebens dans l’histoire de l’Ensemble Théâtral Mobile.
Le terminus ad quem de ce livre se situe en 1985, date de repositionnements fondamentaux de cette compagnie théâtrale novatrice et du système culturel belge francophone.
À partir de Jocaste (1981), l’écriture dramatique de Michèle Fabien a opéré sa percée. Sur fond d’une Histoire faite du désenchantement des années 1970/80 et de l’horreur des années noires prennent ainsi forme une parole et un art théâtraux aux enjeux vitaux. Une parole que s’approprient des sujets meurtris, issus du Mythe et de l’Histoire.
Imprégné des lectures de Jean Genet, Bertolt Brecht, Heiner Müller, Jean Louvet, René Kalisky, Jacques Lacan ou Roland Barthes, l’univers intellectuel de Fabien fait l’objet dans ce livre d’une analyse minutieuse, tant pour ses pièces que pour ses articles ou sa thèse consacrée à Michel de Ghelderode. Première monographie importante consacrée à l’auteure qui donna pour la première fois la parole à Jocaste, ce livre se fonde sur de nombreux textes inédits, notes préparatoires, ébauches ou versions de pièces, correspondances, qui le rendent incontournable.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados